Pur humain – La vérité cachée sur notre divinité

Etudiant les Clés Génétiques, lorsque j’ai vu la couverture de ce livre, j’ai été attiré par son sous-titre, « la vérité cachée sur notre divinité, notre puissance et notre destinée ». J’avais l’espoir que Gregg Braden nous explique ce qu’il se passe du point de vue génétique lorsque nous exprimons nos Essences Divines. J’aurais malheureusement dû comprendre le sens de « Pur » dans le titre pour comprendre l’intention réelle de l’auteur. Ce livre est plus un combat contre le transhumanisme qu’une explication de ce que nous sommes sur le plan génétique.

En tant que métaphysicien, les deux premiers chapitres m’ont déçus. Dans le premier, Gregg Braden utilise la spécificité de notre chromosome 2 pour expliquer que les humains que nous sommes n’ont pas pu être obtenus par une mutation génétique. Notre genèse est une fusion intentionnelle de deux précédents chromosomes et elle a été réalisée par une civilisation avancée à la nôtre. Mon premier problème est que dire que nous sommes divins si nous avons été créés par une civilisation avancée est un contre-sens. Deuxièmement, j’ai toujours trouvé très superficielles les explications qui se contentent de dire que nous sommes la création d’extraterrestres ou que nous sommes dans une simulation d’une autre civilisation. Il n’y a là aucune vérité métaphysique vu qu’elle n’explique pas comment ont été créés ces extraterrestres ou cette autre civilisation. Se contenter de cela comme explication sur ce que nous sommes démontre un faible intérêt pour une réelle quête métaphysique.

Dans le second chapitre, à l’aide des masses atomiques des atomes qui composent les quatre constituants de notre ADN et la version numérique des lettres hébraïques, l’auteur nous explique qu’un message a été encodé dans notre corps : « YHVG » qui sont les consonnes pour les mots hébreux « Dieu éternel dans le corps ». Là aussi je suis déçu. Premièrement, je n’ai jamais eu besoin de preuve pour savoir que la divinité est en nous, contrairement à ce que nos religions et notre société nous renvoient. Ce que je recherche, c’est plus un outil qui me permette d’exprimer cette divinité dans un monde qui la nie. C’est ce que me permet désormais de faire les Clés Génétiques. Deuxièmement, il n’y a aucune explication sur le fait que le message ait censé avoir été écrit il y a 200 000 ans, alors que la langue hébraïque n’a qu’un peu plus de cinq siècles. A aucun moment l’auteur n’émet l’hypothèse que la langue hébraïque ait pu être définie par les personnes qui l’ont rédigée en se connectant à des plans supérieurs pour obtenir des informations qui ont abouti à leur choix de lettres pour leur langage.

Heureusement que le quatrième chapitre contient quelques informations utiles, mais pas du tout exploitées efficacement par Gregg Braden, car le reste du livre est un pamphlet contre le transhumanisme, le forum de Davos, Klaus Schwab et la grande réinitialisation. Même si je suis d’accord avec l’auteur, ce n’est pas pour cette raison que j’ai acheté son livre. Je n’ai eu besoin d’aucune preuve, ni d’aucune aide pour dire non au Pass Sanitaire et descendre dans la rue. Et je ferai de même lorsque d’autres tentatives de manipulation, à des fins purement financières et qui menaceront mon intégrité, feront leur apparition. Globalement, avec ma connaissance des Clés Génétiques, je ressens à travers son livre que Gregg Braden est dans la peur pour nos générations futures et il prévient comme il peut ces générations futures du danger qui les guettent. Mais son message teinté de peur exprime l’Ombre. Malgré l’expression de ces Dons de connaissance, il ne les utilise jamais à des fins divines. Nous n’avons d’ailleurs aucune explication franche sur notre divinité, hormis qu’il faut la préserver du transhumanisme.

Pourtant, il aurait pu utiliser deux points évoqués dans le chapitre 4 pour nous attirer vers la Lumière plutôt que de nous noyer sous les Ombres que représentent le transhumanisme. Le premier de ces points est l’épigénétique. De la page 130 à 132, il nous explique que nos gènes ne sont pas limités à un seul rôle et qu’ils peuvent évoluer. Notre environnement a une influence sur l’expression de nos gènes. En fonction de leur environnement, les cellules se développent différemment. Il conclut sur le fait que nos émotions, nos pensées et nos croyances influencent nos cellules et donc notre corps. Le deuxième de ces points sont les neurones miroirs qu’il aborde de la page 132 à 136. Découverts en 2004, les recherches sur les neurones miroirs permettent de constater que le cerveau ne fait pas la différence entre une expérience vécue et l’observation de celle de quelqu’un d’autre. En 2007, les expériences démontrent que le cerveau ne fait pas la différence entre une expérience vécue et une expérience pensée. Si on relie cette information à celle sur l’épigénétique, ce que nous pensons de nous, consciemment ou inconsciemment, a une influence majeure sur nos gènes, sur notre corps et sur notre santé.

En 6 pages, Gregg Bradden explique, sans le savoir, ce qu’il se passe quand nous travaillons sur nos Ombres pour les transformer en Don et en Essence Divine. Vibrer l’Ombre nous épuise, nous démoralise, nous rend malade… En épurant nos schémas d’Ombre, nos peurs, nos doutes, nos croyances, notre ego… notre santé s’améliore, notre corps devient plus sain, notre moral est optimiste car nous exprimons quotidiennement nos Dons. Plus nos pensées seront optimistes, plus notre vie sera épanouie. C’est cependant le travail de toute une vie, car celle-ci vient nous tester régulièrement et le doute resurgit parfois plus rapidement que nous ne l’avons fait disparaître. Ce n’est qu’une fois l’Essence Divine atteinte que nous aurons pleinement foi en la vie et que nous accepterons tout ce qu’elle nous envoie sans sourciller, car nous aurons compris de tout notre être que nous ne faisons qu’un avec la vie. Nous n’avons alors plus peur du transhumanisme, ni de tout autre système dont l’objectif serait de nous contrôler.

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