Comme je l’ai déjà exprimé sur ce blog métaphyique, depuis l’âge de 11 ans je m’interroge sur ce que nous sommes. Certains numérologues vous expliquerez que c’est à cause de mon double 17 en jour de naissance et en année de naissance, et que si j’avais pu naître le 17e mois, c’est ce que j’aurais choisi au lieu de choisir le 8e. Les spécialistes des 72 Anges de la Kaballe, vous expliquerez que c’est à cause de mon ange gardien Reiyel qui me fait avancer matériellement et spirituellement pour faire connaître la vérité du monde. Et finalement, les personnes qui comprennent réellement le Design Humain vous direz qu’avec un Soleil de naissance en ligne 6 de la porte 4, je ne peux pas faire autre chose que d’essayer de comprendre par moi-même et non par les réponses des autres, et surtout pas celles de gourous. Nous n’échappons pas à qui nous sommes !
Plus de 40 ans après le début de ce questionnement existentiel, je dresse dans cet article un état des lieux de mon exploration métaphysique de ce que nous sommes.
Quand on se réfère au domaine de la métaphysique, même s’il y a de nombreux courants de pensée, je vais simplifier cet article en ne prenant en compte que trois grandes philosophie.
– Le matérialisme qui considère que notre conscience est le fruit de notre corps. Dans cette philosophie, il n’y a que la matière qui est réelle, le reste n’est qu’imagination. L’âme est une sous-catégorie dans les différents tiroirs de la psychanalyse.
– Le dualisme qui considère qu’il y a deux dimensions d’existence, le corps et l’esprit. Ces deux dimensions coexistent ensemble. L’âme est du coup une entité spirituelle qui s’incarne dans un corps matériel.
– L’idéalisme qui considère que la matière n’a pas d’existence, qu’elle n’est que le fruit de la conscience. C’est la philosophie la plus perturbante car elle est contre nature. Elle est cependant imagée en partie dans la trilogie Matrix. Je l’évoque dans mon article « Notre monde est-il réel ou simulé« .
Avant d’aller plus loin, il est nécessaire que je clarifie deux concepts. La foi et la croyance. La différence entre ces deux concepts est évidente pour ceux qui ont la foi, il l’est beaucoup moins pour les autres. La croyance est quelque chose qui nous est inculqué par l’extérieur. Quand on parle de religion, il est très regrettable de constater qu’il y a beaucoup de croyant mais très peu de personnes qui ont la foi. Quand on parle de notre psyché, nous avons tous tout plein de croyances limitantes qui nous ont été transmises par l’extérieur (éducation, travail, télévision,…) et qui nous conditionnent, et plus nous en avons, moins nous avons foi en nous-mêmes. Contrairement à la croyance, la foi est personnelle. Nous en faisons l’expérience lorsque dans une lecture, il y a des parties de textes qui raisonnent en nous car elles touchent en nous quelque chose de profond dont nous ne connaissons pas forcément la nature. Puis, dans le même livre du même auteur, d’autres parties de textes nous laissent complètement indifférents, voire même nous repoussent viscéralement.
L’objectif de mon article n’est pas que vous changiez votre croyance ou de vous convertir à ma foi, mais que vous exploriez votre foi par vous-même.
Depuis plus de 40 ans, tout au long de mon exploration métaphysique, ma foi a évolué. Comme nombreux d’entre nous, j’ai eu une période athée, certainement dû à une révolte contre un Dieu indifférent à la misère du monde. Mais pendant cette période, ce que je ressentais au fond de moi n’était pas aligné avec cette croyance temporaire. Même dans mon étude de la Science, pour m’aider à confirmer cet athéisme matérialiste qui semblait m’habiter, je ne n’ai pas pu trouver les démonstrations que je cherchais. Le chaînon manquant est bien manquant, la Science n’est pas capable de démontrer la philosophie matérialiste. Et plus j’avançais dans mes investigations scientifiques, plus la science me démontrait que nous ne sommes pas ce que nous croyons être, où plutôt que nous ne sommes pas ce que la société matérialiste souhaite que nous croyions. Plus récemment, j’ai mis en lumière ces points dans mes articles « Quand l’étude de la matière nous ouvre à la spiritualité » et « Les Mystères de l’Univers« . J’ai alors compris que ma révolte envers Dieu n’était en fait qu’une révolte envers les religions et ce qu’elles veulent que nous croyions de Dieu. J’ai compris que l’extérieur avait pris l’ascendant sur ma foi intérieure et qu’elle n’était du coup qu’une croyance.
En me recentrant sur mes ressentis internes et profonds, je me suis ouvert aux pionniers de la théosophie en 2005. A travers différentes lectures, j’ai pu explorer ma foi, comprendre ce qu’elle rejetait et comprendre ce qu’elle acceptait. Ma foi accepte le concept d’une entité supérieure à nous mais elle rejette la notion de religion à cause de toutes les atrocités commises dans le monde au nom de la religion. Je l’évoque dans « L’agnostisme, une voix de réconciliation entre athéisme et religion« . Elle accepte également la pluralité des dimensions et n’a désormais aucun problème, même scientifique (grâce à la théorie des cordes), à considérer qu’au-delà de notre corps physique nous ayons d’autres corps éthérique, astral… Et de ce fait, ma foi accepte pleinement la survie de l’âme après la mort, voir « La vie après la mort« . En 2009, lorsque j’ai démarré mon blog métaphysique sur Blogspot j’étais devenu, tel Descartes, un dualiste convaincu.
Toutefois, en scientifique que je suis, malgré ma foi, j’étais à la recherche de preuves que nous étions bien une âme qui choisit de s’incarner dans un corps pour expérimenter la matière afin de progresser spirituellement. Dans cette démonstration, il me fallait aussi la preuve que la vie n’est pas un hasard, que nous ne sommes pas le fruit du chaos. Il m’aura fallu une épreuve de vie aussi soudaine, qu’inattendue et violente pour avoir la démonstration en personne que la vie n’est pas une suite de hasards. Dans les mois qui ont suivi cette épreuve, le nombre de synchronicités qui se sont mises en place dans ma vie pour me sortir de la détresse dans laquelle j’étais en train de sombrer a été impressionnant. Elles ont à la fois donné raison à Carl Jung, tout en me communiquant la foi que lorsque nous traversons une épreuve de la vie en restant aligné avec les valeurs de notre âme, la vie nous récompense en venant à notre aide.
Si en 2019 les évènements de ma vie personnelle m’ont donné la démonstration que la vie n’était pas un hasard, il me manquait toujours la démonstration que notre âme choisit de s’incarner dans notre corps pour expérimenter la matière et progresser spirituellement. Alors que j’espérais depuis mon plus jeune âge pouvoir apprendre un jour l’énergétique hologrammique avec laquelle j’avais été soigné adolescent, et que je cherchais mon chemin dans cette direction, la vie m’a mis sur le chemin de la Numérologie. Puis une fois sur ce chemin, fin 2022, elle m’a mis sur celui du Design Humain que je ne connaissais pas du tout. En moins de deux ans et plus d’une centaine de consultations en Numérologie, en Design Humain et même parfois en Anges de la Kabbale, j’ai eu une deuxième démonstration que nous ne sommes pas le fruit du hasard. Nos noms et prénoms, notre date, heure et lieu de naissance, prédestinent ce que nous sommes et une partie du travail que nous devons faire dans notre incarnation. C’est désormais irréfutable pour moi, mais je ne perdrais pas mon temps à le démontrer à un matérialiste. La foi doit s’expérimenter, elle ne peut pas venir d’un apprentissage communiqué par quelqu’un d’autre.
J’ai donc désormais la certitude que notre âme choisit la famille dans laquelle elle va s’incarner et qu’elle connaît à l’avance la date et l’heure de naissance pour choisir les « outils » avec lesquels elle va affronter la matière. Si cela peut perturber certains à cause du principe de causalité de notre Science actuelle (qui ne permet pas de concevoir que le futur existe déjà), le principe de non-causalité de la mécanique quantique peut leur permettre de concevoir que selon un autre paradigme, c’est possible, voir ma « Réflexion sur la Mécanique Quantique« . A travers ces consultations, j’ai également pu constater que les personnes épanouies dans leur vie étaient les personnes naturellement alignées à leur Numérologie, alignées à leur Design Humain et alignées aux qualités de leurs trois Anges. Cela ne les empêche pas d’avoir des épreuves à traverser, mais elles les traversent avec beaucoup plus de facilité pour passer à l’épreuve suivante ou être récompensé par un épanouissement spirituel tant recherché depuis longtemps. Inconsciemment, ces personnes savent qui elles sont au plus profond d’elles-mêmes et elles restent alignées à leur nature. L’apprentissage de leur Numérologie, de leur Design Humain ou de leurs trois Anges ne leur apprend pas vraiment grand-chose, si ce n’est une confirmation de qui elles sont.
Par contre, pour toutes les personnes qui ont du mal à traverser leurs épreuves, qui ont du mal à savoir qui elles sont vraiment, qui s’interrogent sur le sens de la vie, qui ont l’impression qu’elles se sont incarnées sur la mauvaise planète, la connaissance de leur Numérologie, de leur Design Humain ou de leurs trois Anges, donne du sens à leur situation, explique leur problématique et donne des clés pour se transformer en ce qu’elles sont au fond d’elles. Mais le travail est personnel, c’est d’ailleurs pour cela que ces disciplines s’appellent du développement personnel. Dans les personnes qui viennent à la découverte de ces disciplines, il y a des personnes qui ont la foi qu’elles peuvent s’en sortir et qui utilisent les bonnes clés pour se transformer, mais il y a aussi celles qui restent dans leur croyance et qui n’arrivent pas à se transformer. Le chemin du développement personnel est un chemin qui nécessite de laisser tomber nos croyances et de nous ouvrir à plus grand que nous. C’est en lui-même une épreuve spirituelle, celle de changer de paradigme, de lâcher prise sur tout ce qu’on nous a enseigné et de nous ouvrir à ce que nous sommes vraiment. Plus nous serons alignés à notre vrai nature, celle de notre âme spirituelle incarnée dans un corps matériel, plus la vie nous conduira vers le chemin que notre âme avait choisi avant son incarnation.
Voilà, ceci est l’état de ma foi actuelle. Elle n’a pas vocation à rester figée car la vie est un apprentissage continuel qui passe par l’expérience de chacun. Et je sens pointer en moi une ouverture vers l’idéalisme mais cette philosophie est encore trop difficile pour moi à concevoir car je n’ai pas encore complètement lâché prise sur le Saint Thomas qui est en moi. Cet article, tout comme mes autres articles, n’a pas vocation à vous convertir, mais simplement à vous faire réfléchir en vous donnant des pistes de réflexion. Nous devons avoir conscience que nos esprits humains ne peuvent pas concevoir la Vérité de ce que nous sommes vraiment. Nous ne faisons que nous en rapprocher, petit à petit, au fil de notre expérience de la vie. Nous le faisons tous par des chemins différents et qui sont fonction de notre niveau de conscience. Alors attention, lorsque quelqu’un vous indique qu’il détient la Vérité, faites comme moi, fuyez et expérimentez par vous-même.