Notre cerveau étant l’organe principal de notre pensée, nous avons tendance à considérer que nos souvenirs sont stockés à l’intérieur, dans une partie spécifique jouant le rôle d’un disque dur d’ordinateur. Mais qu’en est-il vraiment ?
Pour trouver l’emplacement de notre mémoire, dans les années 1920-1930, le biologiste américain Karl Lashley, a eu l’idée de supprimer une partie de leur cerveau à des rats de laboratoire. Cependant quelle que soit la partie du cerveau qu’il leur supprima, les rats qui avaient été entraînés à des tâches très particulières, étaient encore capables de réaliser ces tâches sans erreur. Karl Lashley devait se rendre à l’évidence, la mémoire n’avait pas d’emplacement spécifique dans notre cerveau.
Par quel moyen l’information pouvait-elle être conservée après l’ablation d’une partie du cerveau ? Il fallut attendre jusqu’en 1969 pour que Karl Pribam, physiologiste du cerveau renommé, propose pour solution, le modèle Holonomique. Il suggéra que le cerveau stocke les informations de la même manière qu’une planche holographique. Contrairement à une planche photographique (un négatif), une planche enregistrant les informations nécessaires à la création d’hologrammes (images en 3 dimensions) est capable de restituer la scène complète même si on la déchire en deux et que l’on ne garde qu’une moitié pour fabriquer l’hologramme. La partie conservée de la planche holographique permettra de fabriquer un hologramme de l’image 3D enregistrée. Cependant la résolution de cette image 3D sera d’autant plus faible que la partie conservée sera petite. Je vous suggère de visiter le lien suivant pour plus d’information sur les hologrammes : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hologramme.
Depuis Karl Pribam, peu de nouveautés sur le stockage de notre mémoire, les recherches scientifiques s’orientent principalement sur la recherche de solutions aux différents types de perte de mémoire : maladie d’Alzheimer, amnésie partielle ou totale… Et c’est là qu’il est nécessaire de faire la différence entre le mode de stockage de notre mémoire et le mode d’accès à notre mémoire. Lorsqu’on souffre d’amnésie ou de la maladie d’Alzheimer, ce n’est pas notre mémoire qui disparaît, c’est généralement notre hippocampe qui, ayant subit un traumatisme ou une détérioration, se met à moins bien fonctionner et à limiter notre accès à notre mémoire.
Donc, quel que soit notre état de santé neurologique notre mémoire est physiquement présente, mais est-elle uniquement présente dans notre cerveau ? En effet, si la mémoire est stockée selon le modèle Holonomique, lorsqu’on apprend quelque chose, bien que l’on ne sache pas comment, cette nouvelle information est visiblement transmise à toutes les cellules de notre cerveau. On en vient alors à se poser la question : qu’est ce qui empêche les informations que constitue notre mémoire de migrer dans les autres parties de notre corps ? En faveur de cette hypothèse deux pistes sont à évoquer : la médiumnité et la psychogénéalogie.
Une chose qui m’a toujours surpris en consultant des « voyants », ce n’est pas la véracité des propos qu’ils nous tiennent au sujet de notre avenir, mais plutôt avec quelle exactitude certains sont capables de nous parler d’évènements majeurs de notre passé. Il n’est donc pas inconcevable de penser qu’un medium soit capable de lire une partie de notre mémoire en nous touchant, si nous concevons que notre mémoire n’est pas stockée uniquement dans notre cerveau.
D’un autre côté, la génétique nous enseigne que nous recevons le patrimoine génétique de nos parents grâce aux chromosomes. D’un spermatozoïde et d’un ovule, va naître une première cellule qui contient, hors cas accidentel, une paire de chaque chromosome. Cette cellule va ensuite se séparer en deux et chacune des cellules contiendra les mêmes chromosomes. Cette séparation appelée Mitose, va se perpétuer tout au long de notre conception utérine mais également tout au long de notre vie. Ainsi, toutes les cellules de notre corps contiennent les mêmes chromosomes.
Le récent domaine d’investigation qu’est la psychogénéalogie laisse supposer que les événements, traumatismes, secrets ou conflits vécus par nos ascendants conditionneraient nos troubles psychologiques, maladies, et comportements étranges ou inexplicables. On en vient donc à penser que nos chromosomes pourraient être porteurs de la mémoire « psychologique » de nos ancêtres en plus de la mémoire « génétique » qu’ils représentent. Cependant, pour que les chromosomes des cellules reproductrices soient porteurs d’une telle mémoire « psychologique », il est nécessaire que notre mémoire ne soit pas uniquement installée dans notre cerveau, mais qu’elle se propage à toutes les cellules de notre corps.
Ainsi, dire que notre mémoire est répartie de manière Holonomique à travers tout notre corps n’est pour l’instant qu’une hypothèse qui n’est peut-être pas complètement vrai, mais cette hypothèse, si elle s’avérait juste, aurait l’avantage d’expliquer de nombreuses choses troublantes que la science officielle ne cherche pas assez à étudier.
Très intéressant cet article. Je crois pour ma part à cette hypothèse que la mémoire de nos ancêtres se transmet de façon génétique. Ainsi, on aurait pour ainsi dire notre mémoire + celle de nos ascendants, peut-être moins vivace, dans nos gonades.
Bonjour à tous,
Cet article m’a intéressé, l’hypothèse que la mémoire est répartie dans l’ensemble de notre corps me semble très intéressant, puisque j’avais en effet pensé la même chose avant de lire
l’article.
Pourquoi je dis ça?
Parce que par simple constat : quelque fois les traits de nos ancêtres se retrouvent dans nos petits enfants, alors que nous n’avons pas ces traits? Ici cela nous montre que nos gênes ont une
mémoire, une mémoire de transmission de morphologie, de couleur…etc
D’autre phénomène moins expliqués comme par exemple, notre petit fils à le caractère du grand père ou de la grand mère, ou il fait le même geste….etc
Je pense que la science à d’autre champs à étudier et l’on est qu’au début de notre découverte.
Cordialement
Emmanuel Lovelace
île de La Réunion