Propos sur la virtualité de notre réalité

De plus en plus de fictions nous font nous interroger sur notre réalité en laissant supposer que nous vivons au sein d’une simulation.

En 1999, nous avons eu droit a deux fictions aux points de vue similaires, l’incontournable Matrix, et le moins célèbre Passé Virtuel, même si son célèbre producteur n’est autre que Roland Emmerich. Dans « Matrix », le héros Néo découvre que ce qu’il croit réel est en fait une création virtuelle de la matrice et que son corps réel est prisonnier de la matrice. Dans « Passé Virtuel », le personnage principal est un programmeur informatique, il travaille dans une société qui a crée un monde virtuel et il découvre au cours de son aventure qu’il est lui-même le fruit d’une simulation d’un monde virtuel.

Cette fin d’année 2022, nous avons droit à deux séries qui abordent le même sujet. Tout d’abord Périphériques, Les Mondes de Flynne sur Amazon Prime et puis 1899 sur Netflix. Je ne rentrerais pas dans le détail des scénarios pour ne pas dévoiler la trame à ceux qui souhaiteraient voir ces deux séries, mais toutes deux nous amènent à nous interroger sur la réalité de notre monde.

Si nous rajoutons Avatar, dont le premier volet en 2009 nous montre un humain pilotant un corps de synthèse extra-terrestre par réalité virtuelle et le transfert définitif de son âme dans ce corps de synthèse à la fin du film, nous avons là tous les ingrédients nécessaires à une bonne réflexion métaphysique sur notre réalité.

Depuis que je suis en âge de me poser des questions existentielles, je n’avais envisagé que deux doctrines métaphysique, le dualisme et le matérialisme. Instinctivement, ou de manière inné, le matérialisme ne me convenait pas. Penser que notre conscience n’est que le résultat du développement de nos cellules et qu’elle n’est que le fruit de notre cerveau m’est impossible. Dès mes premières années d’adolescence, j’étais en phase avec le concept que notre âme s’incarne dans notre corps et que le cerveau n’est qu’un des outils qui permet à notre âme de s’exprimer, car elle préfère bien sûr s’exprimer avec le coeur. J’apprendrais plus tard que par cette foi profondément ancrée en moi, j’étais en phase avec le dualisme cartésien. Pas étonnant alors que dans mes études, ma carrière scientifique et mon comportement, je n’ai jamais pris pour argent comptant toute connaissance que j’avais apprise. Tout comme Descartes l’évoque dans son « Discours de la Méthode », un bon scientifique doit toujours remettre en cause sa connaissance, il doit constamment douter de ce qu’il sait pour avancer pas après pas vers la vérité. Au passage, j’en profite pour signaler à certains qu’un esprit cartésien est très différent d’un esprit matérialiste et de nos jours ces deux notions ont tendance à être associées, ce qui a le don de m’exaspérer. J’en profite pour signaler à d’autres, que les scientistes de la vaccination Covid sont tout sauf des scientifiques car dans leurs discours dogmatiques ils n’ont jamais mis en doute l’efficacité et l’innocuité des vaccins.

Dans ma conception dualiste du monde, j’ai omis de voir que le dualisme n’est pas le contraire du matérialisme. Le concept philosophique opposé au matérialisme est en fait l’idéalisme, doctrine très peu connue dans notre monde occidental qui est depuis longtemps ancré dans le matérialisme. Si on veut résumer au plus cours ces deux doctrines: pour le matérialisme, la conscience est le fruit de la matière et pour l’idéalisme, la matière est le fruit de la conscience. « Quoi? », vous entend-je dire, assis sur votre chaise en train de me lire. Si vous avez la réflexion suivante à la définition de l’idéalisme, « la matière n’existerait pas et ne serait que le fruit de notre imagination », c’est que vous empruntez des raccourcis trompeurs. Tout d’abord, dans idéalisme, il y a idée, et les idées sont bien les fruits de la conscience. Mais qu’en est-il de la matière? La question qu’il faut se poser est « peut-on expérimenter la matière sans la conscience? » La réponse est tout simplement non! « Mais pourtant, je la vois, je la touche, je la sens, je l’entends, je la goûte », allez-vous dire pour défendre la réalité de la matière. Vous avez certes raison, mais quel que soit l’un de vos cinq sens qui est utilisé pour expérimenter la matière, ce sens ne peut fonctionner que grâce à votre conscience. Sans la conscience, il n’y a pas d’expérimentation de la matière. S’il n’y a pas d’expérimentation possible, c’est comme si la matière n’existait pas même si elle est peut être bien réelle.

Il est désormais temps de revenir à ce que nous appelons réalité virtuelle. Je me rappellerais toujours ma première expérience de réalité virtuelle, une vidéo de Roller Coaster (Grand 8) qui m’a donné autant le tournis que si j’avais été dans un vrai manège. La vue et l’audition de ce que je savais virtuel m’a donné les mêmes symptômes que si cela avait été réel. Alors certes, pour le moment, si dans les expériences de réalité virtuelle le son est très bon, la résolution des écrans virtuels reste faible, il y a peu de moyen d’utiliser le toucher (même si certains existent), l’odorat est en cours de développement chez certains développeur et le goût est inexistant. Nous sommes donc encore loin de ce que les protagonistes des fictions citées en introduction peuvent expérimenter, mais années après années, les différences vont s’estomper. Il faudra alors faire preuve de sagesse pour ne pas tomber dans le piège d’utiliser la réalité virtuelle comme palliatif à notre propre réalité. Mais nous avons été mis en garde par Steven Spielberg et son excellent film Ready Player One. Si nous nous positionnions dans plusieurs décennies, il y a de forte chance qu’il nous devienne de plus en plus difficile de faire la distinction entre ce que nous appelons notre réalité et une réalité virtuelle. Il est donc concevable que nous puissions être nous même dans une réalité virtuelle sans en avoir conscience.

Si nous revenons maintenant au concept du dualisme, avec cette foi que notre âme s’incarne dans notre corps, nous avons donc une âme (Pur Esprit) qui s’incarne dans la matière (ce que nous appelons Réel). Nous pouvons donc dire que selon le dualisme, l’âme vient expérimenter une réalité virtuelle dans la matière. Mais pouvons-nous avancer des preuves qui permettraient de démontrer la virtualité de cette réalité?

Je commencerai donc par un contre exemple. Si l’âme n’existait pas et que la conscience ne soit que le fruit de notre cerveau, nous devrions bien connaître des gens dont l’existence est paisible et qui n’ont pas connu d’épreuves à traverser. En connaissez-vous? J’ai beau regarder dans toutes les directions, il semble que la réalité de notre existence ne soit qu’une succession d’épreuves pour faire évoluer notre âme et souvent les personnes qui ont accumulés le plus de sagesse sont celles qui ont traversé le plus d’épreuves même si l’inverse n’est pas automatiquement vrai car certaines personnes n’arrivent pas à se remettre de certaines épreuves.

Mais l’argument le plus convaincant, que tout ceux qui ont foi dans le dualisme ont généralement, est celui de la prédestination. J’ai toujours été perturbé par les vérités qu’étaient capables de dire les différents astrologues que j’ai pu rencontré au cours de ma vie sur ma personnalité et même parfois sur certains évènements de mon passé. Je leur prétendais certains pouvoir de medium pour pouvoir détecter en moi ces choses là. Il s’avère que depuis le mois d’octobre 2022, je suis passé de l’autre côté. En réalisant moi-même une vingtaine de thèmes numérologiques en deux mois et en commençant à faire des thèmes de design humain depuis le mois de décembre, j’ai eu une démonstration vivante de cette prédestination de notre personnalité. Toutes les personnes à qui j’ai fait leur thème numérologique ont été surprises de ce que j’ai pu déceler de leur personnalité, et celles à qui j’ai fait le thème de design humain sont carrément bluffées. Sachant que je n’ai aucune compétence de medium et que je ne fais qu’appliquer les techniques expliquées dans les livres, il va de soi pour moi que notre date de naissance et le nom que nous portons influent sur notre personnalité. Je me suis toujours opposé à croire que la position des planètes à notre heure de naissance influaient sur notre personnalité car ce n’était pas du tout scientifique. Par contre, si nous nous positionnons dans une expérience simulée, une réalité virtuelle, cette prédestination prend tout son sens. En choisissant notre nom, notre famille, notre lieu, notre heure et notre date de naissance, c’est comme si nous choisissions la programmation de notre personnalité dans le programme de la réalité virtuelle dans laquelle nous allons nous incarner. Cela ressemble à ceux que tous les joueurs de jeux vidéos font en choisissant leur personnage avant de début d’une nouvelle partie. Quand nous comprenons que l’incarnation dans la matière n’est qu’une expérience de réalité virtuelle tout devient plus clair. Astrologie, numérologie, design humain, tarot de naissance, clés génétiques… ne sont qu’une partie des outils qui peuvent nous permettre de retrouver notre code de programmation et comprendre ce que nous sommes venus faire dans cette incarnation.

Une réflexion sur “Propos sur la virtualité de notre réalité

  1. Martine Epely

    Oui d’après ce que j’intègre peu à peu nous sommes « composés » d’informations et de codes !!! Sur cela vient se greffer une couche de schémas engrammés d’une manière active (traumas) par nos expérimentations et passive par hypnose dictée par notre quotidien collectif !
    Une seule ouverture pour s’affranchir de ce carcan actif et passif est le 3ème œil par le lequel la conscience nous ouvre une voie de libération. Cela veut dire qu’un possible effondrement de ce qui nous a construit soit accepter !!!

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